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Pour l'heure Xavier Niel tient parole, il veut le journal France-Antilles. On apprend par les Echos que ce dernier déposera son offre le premier lundi après le carnaval.
[Source les Echos] Xavier Niel va déposer son offre de reprise du quotidien France-Antilles ce lundi.Selon nos informations, la société NJJ, holding personnel de Xavier Niel, prévoit de reprendre entre 115 et 135 salariés du groupe sur les 235 personnes qui étaient employées par France-Antilles.En tout, NJJ estime à près de 10 millions d'euros le budget nécessaire pour relancer le groupe.
L'Etat devrait également participer. Le groupe de Xavier Niel souhaite conserver une parution quotidienne pour l'édition papier, selon nos informations, afin que le lecteur conserve un rythme et des repères précis dans le temps. Prochaine étape le 10 mars. Côté des revenus, le groupe souhaite notamment s'appuyer sur la « marque » France-Antilles pour développer l'activité événementielle du groupe via l'organisation de festivals ou de concerts. NJJ espère faire renouer France-Antilles avec la rentabilité opérationnelle d'ici deux ans au maximum.
L'Etat devrait également participer. Le groupe de Xavier Niel souhaite conserver une parution quotidienne pour l'édition papier, selon nos informations, afin que le lecteur conserve un rythme et des repères précis dans le temps. Prochaine étape le 10 mars. Côté des revenus, le groupe souhaite notamment s'appuyer sur la « marque » France-Antilles pour développer l'activité événementielle du groupe via l'organisation de festivals ou de concerts. NJJ espère faire renouer France-Antilles avec la rentabilité opérationnelle d'ici deux ans au maximum.
Alors quoi penser ?
Premièrement que c'est bien que 135 salariés retrouvent du travail. Des informations internes semblent aussi croire que finalement l'imprimerie en Martinique serait relancée. On ne peut envisager un quotidien sans imprimerie locale, sauf à réinventer une logistique trop coûteuse. D'autre part à ce jour seules les instances représentatives ont été contactées mais sans être véritablement impliquées pour l'instant au nouveau projet d'entreprise.
Enfin nous ne serions pas étonné si cet investisseur avec 10 millions de mis au pot arrivait avec une nouvelle organisation et de nouveaux lieutenants de courses. Si tout de même un peu moins de la moitié du personnel était licencié, personne ne sait pour l'heure dans quelles conditions cela se fera. Il faut espérer que les luttes syndicales internes qui en grande partie avaient participé dans un premier temps à un échec pour le personnel, se dissiperont pour laisser naître un nouveau projet avec un nouveau capitaine d'industrie.
Ce qui est remarquable dans ce projet c'est les sommes en jeu, qui ne peuvent laisser croire que tout ceci s'organise, pour les seuls beaux yeux du personnel et des lecteurs. Ici se tisse en ce moment une nouvelle organisation de la presse et donc du pouvoir en Martinique !
Enfin nous ne serions pas étonné si cet investisseur avec 10 millions de mis au pot arrivait avec une nouvelle organisation et de nouveaux lieutenants de courses. Si tout de même un peu moins de la moitié du personnel était licencié, personne ne sait pour l'heure dans quelles conditions cela se fera. Il faut espérer que les luttes syndicales internes qui en grande partie avaient participé dans un premier temps à un échec pour le personnel, se dissiperont pour laisser naître un nouveau projet avec un nouveau capitaine d'industrie.
Ce qui est remarquable dans ce projet c'est les sommes en jeu, qui ne peuvent laisser croire que tout ceci s'organise, pour les seuls beaux yeux du personnel et des lecteurs. Ici se tisse en ce moment une nouvelle organisation de la presse et donc du pouvoir en Martinique !
