Pour se nourrir, ce poisson, véritable nécrophage, peut aussi dépecer un cadavre en quelques minutes. La procédure est simple : tailler des trous dans la chair de sa victime, s'y introduire et la manger de l'intérieur... A côté, les piranhas sont des agneaux !
28 octobre 1997. Alors qu'un jeune Amazonien soulage une envie pressante dans une rivière, un hôte indésirable s'introduit insidieusement dans son pénis : un poisson "candiru" de plus de 13 centimètres.
Paniqué et envahi par d'atroces douleurs, l'homme essaie d'extraire le poisson. Mais l'animal est trop glissant, les nombreuses tentatives échouent et le candiru parvient à se frayer un passage à travers l'urètre. L'homme se rend à l'hôpital, mais les traitements antalgiques administrés n'arrangent rien. Le Dr Anoar Samad, chirurgien urologue, qui l'a pris en charge, témoigne : "Au quatrième jour, le patient présentait de la fièvre, une douleur de plus en plus cinglante, ainsi qu'un gonflement œdémateux du scrotum, ajoutant à cela une distension de l'abdomen vraisemblablement due à une rétention d'urine".
La bonne nouvelle :
Le biologiste marin Stephen Spotte, qui avait enquêté sur l'étrange cas de l'Amazonien, rappelle que cette anecdote est aussi rare qu'insolite, puisqu'il s'agit du seul cas documenté jusqu'à présent".
Paniqué et envahi par d'atroces douleurs, l'homme essaie d'extraire le poisson. Mais l'animal est trop glissant, les nombreuses tentatives échouent et le candiru parvient à se frayer un passage à travers l'urètre. L'homme se rend à l'hôpital, mais les traitements antalgiques administrés n'arrangent rien. Le Dr Anoar Samad, chirurgien urologue, qui l'a pris en charge, témoigne : "Au quatrième jour, le patient présentait de la fièvre, une douleur de plus en plus cinglante, ainsi qu'un gonflement œdémateux du scrotum, ajoutant à cela une distension de l'abdomen vraisemblablement due à une rétention d'urine".
La bonne nouvelle :
Le biologiste marin Stephen Spotte, qui avait enquêté sur l'étrange cas de l'Amazonien, rappelle que cette anecdote est aussi rare qu'insolite, puisqu'il s'agit du seul cas documenté jusqu'à présent".
Le candiru (genre Vandellia) est un poisson vivant dans les cours fluviaux d'Amazonie, dont on recense une douzaine d'espèces, parasitaires ou nécrophages1. Parmi elles, Vandellia cirrhosa, également appelé « poisson vampire du Brésil » ou « vampire des eaux douces amazoniennes », parasite de la famille Trichomycteridae est connu pour remonter les flux d'urine et pour se loger dans l'urètre. Ce type de parasitage relève toutefois de l'accidentel. Sa technique consiste à se loger dans sa victime, par les branchies, et à déployer ses piques afin de rester accroché et à se nourrir du sang et de la chair de sa victime. Le candiru est énormément craint par les populations locales qui se méfient plus de lui que des piranhas. Sa dangerosité pour l'Homme serait toutefois exagérée.
La bonne nouvelle c'est que ce poisson ne semble pas exister en Martinique !