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En définitive, notre société est comme elle est, et difficile de changer les traditions.
Le Carnaval se passe sur 6 jours, Vendredi Samedi Dimanche Lundi Mardi Mercredi . Vendredi c'est pour les enfants, samedi pour les personnes âgées, Dimanche, lundi mardi sont les jours gras... Mercredi est jour des cendres, le jour où on brûle VavaL;
Sa condition d'homme malade n'a échappé à personne, et pourtant sa condition est semblable dit-on à ceux d'autres Martiniquais, n'aura attiré la pitié de personne. En effet que serait un carnaval Martiniquais sans Vaval brûlé. Si nos consciences sont si tranquilles c'est essentiellement que tout le monde sait que Vaval reviendra. Alors pourquoi s’apitoyer quand on sait qu'il renaîtra de ses cendres. C'est ce qui s'appelle wouè misè pa mo !
Sa condition d'homme malade n'a échappé à personne, et pourtant sa condition est semblable dit-on à ceux d'autres Martiniquais, n'aura attiré la pitié de personne. En effet que serait un carnaval Martiniquais sans Vaval brûlé. Si nos consciences sont si tranquilles c'est essentiellement que tout le monde sait que Vaval reviendra. Alors pourquoi s’apitoyer quand on sait qu'il renaîtra de ses cendres. C'est ce qui s'appelle wouè misè pa mo !
Autre caractéristique de ce carnaval : un carnaval très identitaire.
En dehors des élections de reines, peu de costumes martiniquais dans le vidé. La population locale a compris qu'on peut se déguiser en tout , mais que se déguiser en Martiniquaises par exemple était de moins en moins tendance. Alors le besoin de déguisement identitaire est compensé autrement. Nègre Mawon avec les les gwo siro et une arrivée en force des couleurs rouge vert noir .
Le rouge vert noir à investi le carnaval.
Est-ce pour changer l'image de rebelle, ou est-ce pour tester sa notoriété? Les rouge vert noir étaient dans la rue.
Autre tendance de fond, les cornes de diable. Très différentes des cornes de nos petites vaches laitières. Lucifer est de mieux en mieux représenté. A croire qu'on le croise plus souvent !
Le papa diable était le personnage central du carnaval. Cornes , miroir et habit rouge. Il n'y a pas si longtemps tout s'organisait autour de lui. Aujourd'hui le principe de petits groupes thématiques est rentré dans les mœurs. Des petites organisations, un costume travaillé entre amis, mais avec une volonté de séduire. Chaque groupe y va de sa pilule imaginative en majorité des filles, et un super mec qui aurait autour de lui trop de copines , pour en disposer d'une pour lui. Mais c'est la mode.
Enfin le dernier principe de base de ce carnaval c'est le groupe à pied. Groupe à peau, c'est à dire avec des tambours à peau de bête ou les groupes à caisse claire et basse en bidon de plastique.
Les groupes à pied restent la tendance durable de notre carnaval. Alors chacun doit trouver son originalité. Point particulier à Snapchat qui semble avoir inventé le jouer à terre. Béssé pou koké disaient-ils ! Mais d'autres groupes comme Bokannal avec plus de 50 ans d’existence trouve un nanan social à tricoter. 150 carnavaliers de la Guadeloupe en Martinique ce n'est pas peu, c'est toute un organisation.
