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La Martinique est la région française qui perd le plus d'habitants. La diminution s'explique par un solde migratoire négatif (perte de 21 000 personnes) qui n'est pas compensé poursuivait ce même magazine. Les raisons sont multiples, mais nous avons retenu trois essentiellement :
Ici Golden BETTINA elle est Togolaise et sera en charge de la mode sur ICIMARTINIQUE.COM
Un effet mécanique lié à la mise en place de gestion du planning familial, avec la vulgarisation des méthodes contraceptives. Prisent dans un premier temps pour faire baisser la natalité, ces méthodes sont devenues une opportunité de libération des femmes, qui finiront grâce à ces moyens par choisir le nombre d’enfants qu’elles auront, parfois à l’insu de leur compagnon. Les femmes modernes ne font pas plus de deux enfants, lorsque leur mère en avait en moyenne trois et que leur grand-mère en avait entre 7 et 12. Le constat peut être caricatural, mais de plus en plus les couples ont 1 enfant
Une autre conséquence politique : L’application du BUMIDOM dont le principe était de faire partir des jeunes Martiniquais, pour la France, afin que cette dernière ne trouve, ainsi la main-d'œuvre qu’il lui manquait pour faire fonctionner les services publics. Les PTT, la SNCF , les hôpitaux…
Enfin, la dernière est une conséquence sociétale. Les jeunes diplômés Martiniquais du bac, qui terminent leurs études en France au Canada,ou dans les autres pays d’Europe, trouvent peu attractif le retour au pays. Malgré une politique fiscale, incitative, ils considèrent peu épanouissant de vivre loin des grandes métropoles dans lesquelles ils trouvent plus de loisirs, plus d’épanouissements et des challenges professionnels à la dimension de leurs nouvelles compétences.
Il existe beaucoup d’autres raisons encore, mais tous ceux qui s’aventureraient à croire que la baisse de la natalité aurait un rapport avec la notion de relation sexuelle en baisse, ou toutes autres bidonneries du rapport entre le nombre de femmes et d’hommes se trompent. Les femmes martiniquaises sont beaucoup plus libérées qu’auparavant. Rares sont celles qui préfèrent finir leur vie avec un même homme qui ne les satisfait pas en tout point, de peur du quand dira-t-on s'est évaporé avec leur libéralisation économique.
Mais expliquer les raisons, même toutes ne résout pas le problème. Est-il alors dénué de sens que de penser à l’Afrique? dont la courbe de croissance vertigineuse, inquiète toutes, les autorités. Non pas que cette dernière ne puisse avec ces richesses nourrir ces enfants.
Par conséquent, est-il dépourvu d’intérêt que pour les Africains, qui le souhaiteraient d’imaginer que l’Afrique ne participe aussi, au repeuplement de la Martinique, elle qui jadis a vu arracher ses enfants de force? Préfère-t-on voire les migrants échoués en Méditerranée, ou préférons-nous faire la révolution des claviers sur les réseaux sociaux en nous exaspérant de la situation en Libye.
Toute cette réflexion doit être menée sérieusement, d’autant que nous serions indignes de refuser nos cousins si différents, mais pas si lointains qui voudraient le faire. Pouvons nous croire que ceux qui s’opposeraient à cette idée de partage des richesses du travail et qui braillent à longueur de journée de la lutte contre la pauvreté seraient les mêmes qui pleurent sur la situation de migrants?
Une autre conséquence politique : L’application du BUMIDOM dont le principe était de faire partir des jeunes Martiniquais, pour la France, afin que cette dernière ne trouve, ainsi la main-d'œuvre qu’il lui manquait pour faire fonctionner les services publics. Les PTT, la SNCF , les hôpitaux…
Enfin, la dernière est une conséquence sociétale. Les jeunes diplômés Martiniquais du bac, qui terminent leurs études en France au Canada,ou dans les autres pays d’Europe, trouvent peu attractif le retour au pays. Malgré une politique fiscale, incitative, ils considèrent peu épanouissant de vivre loin des grandes métropoles dans lesquelles ils trouvent plus de loisirs, plus d’épanouissements et des challenges professionnels à la dimension de leurs nouvelles compétences.
Il existe beaucoup d’autres raisons encore, mais tous ceux qui s’aventureraient à croire que la baisse de la natalité aurait un rapport avec la notion de relation sexuelle en baisse, ou toutes autres bidonneries du rapport entre le nombre de femmes et d’hommes se trompent. Les femmes martiniquaises sont beaucoup plus libérées qu’auparavant. Rares sont celles qui préfèrent finir leur vie avec un même homme qui ne les satisfait pas en tout point, de peur du quand dira-t-on s'est évaporé avec leur libéralisation économique.
Mais expliquer les raisons, même toutes ne résout pas le problème. Est-il alors dénué de sens que de penser à l’Afrique? dont la courbe de croissance vertigineuse, inquiète toutes, les autorités. Non pas que cette dernière ne puisse avec ces richesses nourrir ces enfants.
Par conséquent, est-il dépourvu d’intérêt que pour les Africains, qui le souhaiteraient d’imaginer que l’Afrique ne participe aussi, au repeuplement de la Martinique, elle qui jadis a vu arracher ses enfants de force? Préfère-t-on voire les migrants échoués en Méditerranée, ou préférons-nous faire la révolution des claviers sur les réseaux sociaux en nous exaspérant de la situation en Libye.
Toute cette réflexion doit être menée sérieusement, d’autant que nous serions indignes de refuser nos cousins si différents, mais pas si lointains qui voudraient le faire. Pouvons nous croire que ceux qui s’opposeraient à cette idée de partage des richesses du travail et qui braillent à longueur de journée de la lutte contre la pauvreté seraient les mêmes qui pleurent sur la situation de migrants?
