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MALAISE DANS L’ÉDUCATION NATIONALE . Par Edouard de Lépine


Rédigé le Mardi 13 Avril 2010 à 16:59 |

Pas de bwa-bwa dans l’Éducation Nationale ! Que les bouches s’ouvrent ! Que se passe-t-il donc dans l'Éducation Nationale ? Jusques à quand le Rectorat abusera-t-il de notre patience et de notre refus de jeter de l'huile sur le feu en portant sur la place publique les errements, les abus et les dysfonctionnements de plus en plus fréquents que l’on observe dans ce milieu ?


MALAISE DANS L’ÉDUCATION NATIONALE . Par Edouard de Lépine
J’ai vu avec intérêt dans l’Express (14.04) et dans Le Monde (14.04) le palmarès des établissements français publics et privés en 2009 et lu avec attention dans France-Antilles (16.04) les performances de nos lycées et les brefs commentaires qu’elles ont inspirés à notre Recteur au cours d’un entretien accordé à Jean-Marc Atsé.

L’un et l’autre ignorent apparemment le malaise profond qui n’affecte pas seulement les personnels de direction de quelques établissements, comme maladroitement exprimé dans le titre du papier paru dans Le Naïf et dans Politiques Publiques, mais l’ensemble de la communauté scolaire, en premier lieu le personnel enseignant, bien entendu, mais aussi les élèves et leurs parents. Ce malaise n’est peut-être pas totalement étranger aux résultats obtenus par nos élèves et par leurs professeurs.

Nous y reviendrons en temps utile à propos de la solution envisagée par le principal responsable de l’éducation dans notre pays pour corriger les enfants gâtés que nous sommes à ses yeux. Nous occupons le 5e rang des quelques 30 académies françaises quant aux moyens mis à notre disposition mais la trentième ou la vingt neuvième place pour les résultats obtenus par nos enseignants et par leurs élèves.

Pour améliorer nos performances, il faudrait, paraît-il, commencer par nous mettre au travail en réduisant sensiblement nos moyens pour les situer au niveau de ceux des académies de l’Hexagone. Autrement dit, pour en finir avec les privilèges injustifiés et en tout cas immérités dont nous aurions largement bénéficié, il conviendrait de renverser les rapports actuels moyens/ résultats. Qui sait s’il ne suffirait pas de nous placer au 29e rang pour les moyens pour nous inciter à viser la 5e place pour les résultats ?

La note que nous publions aujourd’hui circule dans le petit monde de plus en plus fermé des salles de profs, peut-être même dans quelques salles de rédaction. J’ai tenu à vérifier chacune des informations qui y sont contenues sans qu’aucun responsable syndical n’ait cru devoir interpeller les autorités, ni qu’aucun journaliste ne s’en soit inquiété, ni qu’aucun homme politique ne s’en soit ému.

De Marius Hurard, le jeune président de notre Conseil Général et père du premier Lycée de la Martinique (Saint-Pierre 1881) à Césaire, notre premier Normalien (1935) et le père de la nation martiniquaise, qui n’a jamais eu droit à autant d’égards que depuis sa mort, en passant par Sévère, Lagro ou Monnerot, l’éducation a tenu une trop grande place dans les préoccupations de nos responsables politiques pour que nous nous résignions à la discrétion de nos élus sur un sujet qui a été au cœur de l’histoire de notre pays.

Nous commençons ici la publication d'une série de documents, pas tous inconnus, autour desquels il semble se développer une inquiétante conjuration du silence et de la peur.

Plus les enseignants et leurs syndicats hésiteront à prendre l’initiative de porter eux-mêmes devant l’opinion les dérives autoritaires et comportements de plus en plus insolents, pour ne pas dire de plus en plus ignobles, de petits caïds confortablement calfeutrés dans des sinécures où ils semblent bénéficier d’une sorte de privilège d’exterritorialité, d’où ils distribuent selon leur humeur les bons points et les amendes, les récompenses et les punitions, plus ce pays risque de voir compromettre l’avenir de ses enfants en même temps que le prestige d’une institution, l’ÉCOLE, dont le respect et le culte dont elle a été constamment l’objet depuis plus d’un siècle, constituent le caractère le plus original et le plus sacré de l’histoire de ce pays.









MALAISE DANS L’ÉDUCATION NATIONALE . Par Edouard de Lépine




SOCIETE


1.Posté par un prof le 15/04/2010 12:10
Les premiers peignes culs sont les syndicalistes: Tous de la CSTM de Marie-Jeanne au SNES pro Letchimy ils sont en connivence pour leur carrière avec les autorités rectorales.Regarder comment nos syndicalistes passent à la hors classe avec facilité.
La combine vous ne le dites pas monsieur délépine commence avec la nommination du proviseur au Lycée Schoelcher ,un "pôte" de l'élu régionale chargé de l'Education à la Région . Après la bande à l'ignare Soumbo voilà les "pôtes" de de monsieur madianna. ...

2.Posté par Édouard de LÉPINE le 18/04/2010 20:42
Laporte est sans doute mieux informé que moi. Je ne connais pas les amis de Serge Letchimy au SNES. J'ai cru comprendre que le futur proviseur du Lycée Schoelcher, bien avant la réunion de la Commission qui devait en décider et par conséquent bien avant l'élection de Letchimy au Conseil régional, se disait sûr de sa nomination à ce poste. Je suis preneur de toute information, vérifiable, concernant cette nomination à la direction d'un établissement qui symbolise tout ce que représente l'École dans notre histoire..ÉdL

3.Posté par LAPORTE le 18/04/2010 23:06
Monsieur Delepine,dans votre empressement vous vous êtes trompé, J J Laporte c'est celui ui met en ligne votre texte et n'a rien à voir avec le commentaire N°1 de votre article envoyé par UN PROF. Désolé pour vos insuffisances sur le fonctionnemnt de la tolie. A bientôt.

4.Posté par muguette le 21/04/2010 17:21
la réalité est très grave dans ce pays
je ne sais si les syndicats ont pris l'ampleur du désastre
certains enseignants se battent seuls pour se faire respecter
les syndicats réagissent de temps en temps
il faut d'une vraie mobilisation : des enseignants sont prêts et ceci avant la fin de l'année scolaire
nous nous sommes battus pour l'antillanisation des chefs mais nous le payons très cher,

5.Posté par Édouard de LÉPINE le 21/04/2010 17:41
Je ne vois pas comment on peut se défendre en dehors des syndicats. Quels que soient leurs défauts actuels, il faut commencer par les investir massivement. Des syndicats qui ne comptent que 15 ou 20 % de ceux qu'ils doivent défendre seront toujours à la merci de petits chefs qui auront toujours de quoi les acheter. Tous aux syndicats, c'est aujourd'hui le seul mot d'ordre juste chez les enseignants mais pas seulement chez eux d'ailleurs.

6.Posté par kandid le 23/04/2010 17:44
Merci E DELEPINE de nous informer sur ce qui se passe à TERREVILLE , sur la manière de promouvoir les chefs. AINSI donc, les places se partagent au RECTORAT entre quelques cadres métropolitains avides de pognon et quelques martiniquais et martiniquaises qui baissent leur froc et qui " soussent " pour grimper.
SIGANOS, que vas tu faire ?

7.Posté par Robinel le 03/02/2015 17:49
LA PSYCHIATRIE PUNITIVE AU RECTORAT DE LA MARTINIQUE:
J'ai été placé à la retraite d'office pour invalidité mentale, sur la foi d'une expertise psychiatrique réalisée par un médecin ORL qui a diagnostiqué un délire psychotique.
Avant cela le même médecin m'avait placé en congé de longue durée pour une dysphonie fonctionnelle, qui, selon le Comité Médical Supérieur aurait nécessité 3 mois de congé de maladie normal.
Pourriez vous me renseigner :
je voudrais savoir pourquoi, à la Martinique, les expertises psychiatriques sont réalisées par des médecins ORL et pourquoi le Comité médical Départementale peut effectuer des expertises qui sont en contradictions avec les expertises du Comité Médical Supérieur (Ministère de la Santé).Enfin pourquoi la MGEN de la Martinique ne répond pas aux convocations du TASS.
merci d'avance

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